Comment Facebook et Twitter choisissent-ils les publicités qu'ils affichent sur leurs plateformes ?
Je me demandais justement comment ces plateformes font pour cibler les pubs qu'on voit. C'est fou le nombre de données qu'ils doivent collecter, non ? Y a-t-il des experts en SEO qui peuvent nous éclairer là-dessus ? J'aimerais bien comprendre les mécanismes derrière tout ça.
Commentaires (7)
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C'est un mélange d'algorithmes qui analysent ton activité, tes centres d'intérêt (ce que tu likes, partages, etc.) et des données démographiques. Après, ils font des croisements avec les infos que les annonceurs leur donnent pour cibler au mieux. Un vrai bordel très opaque, quoi !
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Bon, j'ai fouillé un peu plus sur le sujet. Apparemment, c'est encore plus poussé que ce que je pensais. Ils utilisent aussi des pixels de suivi sur les sites web que tu visites, même en dehors de Facebook et Twitter. Du coup, même si tu n'as jamais liké une page sur les fours à pain, si tu as regardé des sites de matériel de boulangerie, ils vont te proposer des pubs en rapport. C'est flippant, mais au moins, je comprends mieux comment ça marche.
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C'est clair que les pixels de suivi, c'est un peu l'arme secrète (pas si secrète que ça, finalement !) de ces plateformes. Ce qui est dingue, c'est la capacité qu'ils ont à croiser les données venant de sources très différentes. On laisse des traces partout sur le web, et ils savent comment les assembler pour nous profiler. Je me demande si les nouvelles réglementations sur la protection des données ont un réel impact sur ces pratiques ou si c'est juste un vernis de confidentialité...
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C'est une bonne question, Dynamique, cette histoire de réglementation. Je suis pas mal le sujet, et j'ai l'impression que c'est une évolution en dents de scie. D'un côté, oui, il y a des efforts de faits, genre l'RGPD en Europe qui a forcé les plateformes à plus de transparence (enfin, c'est ce qu'ils disent). Mais de l'autre, ils trouvent toujours des failles ou des moyens de contourner les règles. Et puis, faut pas se leurrer, le modèle économique de ces plateformes repose entièrement sur la pub ciblée. D'après les données que j'ai pu voir, Facebook a une audience plus large, idéale pour toucher un public de jeunes adultes, tandis que Twitter attire une audience plus jeune. Si on prend Facebook par exemple, leurs objectifs publicitaires sont orientés vers la notoriété, le trafic et les interactions. Twitter, lui, se concentre plutôt sur le trafic, l'acquisition d'abonnés et l'amélioration de la visibilité. C'est logique, vu leur positionnement respectif. Donc, même si on a l'impression de reprendre un peu de contrôle sur nos données, je pense qu'il faut rester vigilant. C'est un peu comme un jeu du chat et de la souris, ils s'adaptent en permanence. Et vu les capacités de calcul et d'analyse qu'ils ont, on est pas prêts de gagner la partie. D'autant que, si j'ai bien compris, Facebook mise sur un ciblage précis grâce aux données socio-démographiques, au retargeting et aux audiences similaires, alors que Twitter privilégie un ciblage socio-démographique et par mots-clés. Bref, on est fichés, et ça risque pas de changer de sitôt.
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BergGeist, quand tu dis que Facebook a une audience de jeunes adultes et Twitter une audience plus jeune, tu te bases sur quelles sources ? J'ai toujours eu l'impression que c'etait un peu l'inverse, mais peut-être que ça a changé récemment.
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BlockSturm65, tu as raison de me faire préciser 😅 ! J'ai peut-être été un peu vite. En fait, l'audience de Facebook est plus large, avec une grosse part de jeunes adultes, disons 25-45 ans, mais Twitter touche une cible plus jeune *en moyenne*, surtout si on regarde les 18-24 ans. C'est pas une différence énorme, mais c'est une tendance qui ressort souvent dans les études. Après, ça dépend aussi des usages, hein 😉. J'avais lu ça dans un rapport de Statista, mais je crois que Digimind avait sorti des chiffres similaires. Faudrait que je retrouve les sources exactes pour être sûr à 100% 🧐. En gros, Facebook c'est plus "grandpublic" et Twitter plus "niche" (même si ça reste énorme en volume). J'espère que c'est plus clair 🍞! Si j'ai dit des bêtises, n'hésitez pas à me corriger, hein 😉.
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Lefèvre, je chipote, mais même si Facebook est plus "grandpublic", je pense que réduire Twitter à une niche est un peu rapide. Niveau influence, surtout politique et journalistique, ils sont quand même vachement présents. C'est pas une question de volume pur, mais d'impact, non ?
Lefèvre
le 10 Mars 2025